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Ðåôåðàò: Les energies renouvelables (Èíîñòðàííûå ÿçûêè)
Le compte rendu
sur le thème:
“LES ENERGIES RENOUVELABLES”.
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Le compte rendu est écrit par les élèves de 10-eme “E” classe Bourdi Alexis et Gorojaninov Michel.
Perm 1999. Notre niveau de consommation énergétique représente un poids insoutenable pour la planète qui ne fera que s'alourdir au fur et a mesure qu'un plus grand nombre des habitants de la Terre se mettent a consommer autant que nous. La production mondiale d'électricité a triple depuis 1960. Les pays industrialisés ne représentent que 25% de la population mondiale, mais consomment 80% de l'énergie. Selon l'Office of Technology Assessment de Congré Américain, les réserves mondiales connues de pétrole seront épuisées en 2037. Cette source d'énergie n'aura été éxploitée que durant 175 ans - bien peu de temps dans l'histoire de l'humanité. Même si d'autres prétendent que le pétrole durera encore 60 ans, et que le gaz naturel tiendra encore quelque 120 ans, la nature du problème reste inchangée. Le pire, c'est que bien avant cela, l'équilibre naturel de la planète sera sérieusement menacé. En dérniere analyse, la crise énergétique des années soixante-dix n'a pas été tellement ressentie comme un problème de pénurie, mais plutôt comme un problème de prix. Dés que les prix ont chuté et qu'on a découvert de nouvelles réserves, on a recommence a gaspiller ces ressources comme si de rien n'était. Surtout si l'on considéré qu'en une seconde, le soleil fournit assez d'énergie pour satisfaire tous les besoins actuels de l'humanité pendant 14 mois. Soit en un an, assez pour quatre siècles. Alors qu'au-dessus de nos têtes, nous disposons d'une énorme "centrale" thérmonuclèaire (avec une capacité de 110 trillions de kW) qui pourrait couvrir tous nos besoins si on en avait la volonté!
L'ENERGIE SOLAIRE,C'EST QUOI EXACTEMENT? L'expression "énergie solaire" recouvre trois choses totalement différentes, ce qui donne lieu a beaucoup de malentendus: Il y a deux techniques, dites thermiques, qui utilisent la CHALEUR du soleil. Le troisième sert a produire de l'électricité; c'est l'énergie PHOTOVOLTAIQUE (ou PV). Mais avant d'en parler, jetons un coup d'oeil sur les deux autres 1. L'énergie solaire passive, c'est l'art de planifier l'architecture d'une maison afin de bénéficier des rayons du soleil pour réduire les besoins en chauffage. Les principes de base en sont: orientation de la maison vers le sud grandes fenêtres de ce côté petites fenêtres sur le côté nord choix de matériels ayant une bonne masse thermique pour absorber la chaleur pendant la journée et la libérer pendant la nuit etc. Il s'agit d'une technologie peu chère qui permet de faire des économies spectaculaires. Comme la plupart des maisons construites aujourd'hui seront toujours intactes lorsqu'on aura épuise les réserves d'énergies combustibles, il faut absolument tenir compte de ces principes. 2. L'énergie solaire active utilise des capteurs plans pour concentrer la chaleur de la lumière pour chauffer un liquide. Quiconque a bu l'eau d'un tuyau d'arrosage expose au soleil, ou est monte en été dans une voiture brûlante comprend de quoi il s'agit. L'essentiel, c'est de "piéger" cette chaleur en créant un petit "effet de serre." Les installations les plus simples de ce type chauffent l'eau pour les besoins en eau chaude des ménages. Cette technique permet aussi de chauffer une maison en faisant circuler l'eau chaude dans les mur sous le plancher. 3. Le photovoltaique Les photopiles de la technologie photovoltaique n'ont rien a voir avec l'énergie solaire thermique. Elles n'utilisent pas la chaleur, mais transforment l'énergie des photons directement en électricité grace a des cellules solaires (ou photopiles) qui sont fabriques avec des matériaux semi-conducteurs comme les "puces" de l'informatique. Le photovoltaique est une technologie qui a fait ses preuves. Elle existe et fonctionne déjà de façon fiable dans toutes les parties du monde.
C'est de l'électricité propre, non-polluante. Il n'y a pas de parties mobiles toujours sujettes à l'usure. On peut produire le courant là ou l'on en a besoin, de facon décentralisée. sans investissements gigantesques sans mesures de sécurité draconiennes contrairement au nucléaire. Il suffit de quelques mois pour construire une centrale photovoltaique, alors qu'il faut une dizaine d'années, voire plus pour réaliser un projet de centrale conventionelle. Les panneaux photovoltaiques sont ideaux pour de petites installations. Ils sont facilement modulables. Ils ont une longue durée de vie. Une fois les investissements payes, on produit de l'électricité gratuite! On élimine les frais (et les risques) de transport associes avec le pétrole, le charbon, l'uranium et le plutonium. Si la superficie de l'île de Manhattan dans la ville de New York était couverte de panneaux photovoltaiques, on pourrait satisfaire l'ensemble des besoins des Etats-Unis! L'industrie photovoltaique est en plein essor. En 1983, la production mondiale était de 15 MW,en '91, 50 MW, en '93, 80 MW. Le prix du photovoltaique a baisse de 90% en 10 ans! Et ce n'est pas fini! L'écart de prix entre les énergies renouvelables et les technologies polluantes diminue a un rythme impressionant. Le prix est descendu de $100/Watt-crete en 1978 - $ 5/Watt-crete en 1994. Certains parlent de $2 d'ici peu.
LES CENTRALES SOLAIRES Il existe des centrales solaires à l'instar des grandes centrales conventionelles un peu partout maintenant, aux Etats-Unis, en Espagne, en Italie, en Grèce, en Allemagne, mais il y a de sérieuses raisons de douter de la sagesse de cette approche. Un des avantages du PV réside précisément dans la décentralisation, évitant les pertes et les coûts qui sont associes au transport sur de longues distances. On n'est pas obligé de réserver des espaces importants pour des champs de panneaux, mais on peut très bien envisager d'utiliser les bandes de terrain qui longent les autoroutes et les chemins de fer comme on le fait en Suisse. Aux Pays-Bas, un des pays les plus densément peuples au monde, une étude a démontre qu'un quart de l'électricité pourrait être généré le long des voies de transport. Dans le Massachusetts, dans la ville de Gardiner, on peut voir un exemple d'une installation de centralisée de 100 kW sur les toits de tout un quartier. Signalons l'existence de centrales solaires thermiques, qui concentrent la chaleur pour la production de vapeur pour faire tourner des turbines comme celle de Luz Solar en Californie avec un total de 354 MW. Avec les tranches successives, le prix du kWh est passe de $0.20- $0.12, et ensuite - $0.08.
LES AUTRES ENERGIES RENOUVELABLES La technologie PV pourra faire partie de notre avenir énergétique de concert avec les autres énergies renouvelables. Actuellement, elles assurent 4% des besoins dans l'Union Européenne, et l'objectif du programme ALTENER de la Commission serait de doubler ce chiffre en 2005, et le tripler en 2010. Passons rapidement en revue ces types d'énergie.
UNE ENERGIE DANS LE VENT C'est une nouvelle industrie au potentiel enorme qui progresse régulièrement depuis dix ans. L'énergie éolienne en Europe représente une puissance installée de 1.4OO MW (le niveau de consommation de 2,5 M d'habitants). L'installation des éoliennes ne peut s'effectuer n'importe ou, et il faut une vitesse de vent moyenne de 3m/sec pour qu'elles soient rentables; il est aussi intéressant de savoir qu'à deux fois une vitesse donnée, on obtient 8 fois le rendement. En site favorable, les aerogénérateurs produisent l'électricité a des coûts très inférieurs a ceux du photovoltaique et du nucléaire et souvent compétitifs avec ceux du charbon. Au Danemark, le coût de l'électricité éolienne a baissé de 70-75%, et devrait encore diminuer de 25%. L'objectif de ce pays est de produire 10% de son électricité d'ici l'an 2000. Le Danemark a joue un rôle de pionnier grace a l'enthousiasme et à la ténacité de particuliers qui ont crée des associations de co-propriété. Un aérogénérateur sur trois est danois. En Californie, on produit assez d'électricité avec les éoliennes pour satisfaire les besoins de la ville de San Francisco. En Belgique, les éoliennes a Zeebrugge produisent 7M500 kWh, ou assez d'électricité pour 3.000 ménages. Aux Pays-Bas, on veut produire 1.000 MW en 2000,et 2000 MW en 2010. Le "Windfonds" permet aux particuliers d'acheter des parts de générateurs qui correspondent - leur consommation. Les 9.000 habitants de l'île d'Andros (la deuxième des Cyclades dans la Mer Egee en Grèce) doivent leur électricité aux 7 éoliennes de 225 kW.
LE SOLAIRE THERMIQUE Notons simplement qu'a Chypre, 90% des ménages sont équipeé de chauffe- eau solaires, et qu'en Israel, ils sont obligatoires pour les hôtels, les grands immeubles, les bâtiments administratifs et que les deux-tiers des maisons individuelles en sont équipées.
L'HYDROELECTRICITE Heureux sont ceux qui disposent d'un potentiel d'électricité hydraulique. La Norvège, par exemple couvre la presque-totalité de ses besoins grace a l'hydroélectricité (60% en Suisse). Notons, cependant que les grands barrages peuvent donner lieu a des problèmes écologiques de taille. Mais il n'y a pas que les grands barrages qui peuvent produire de l'électricité - il existe un grand potentiel peu exploité pour les micro- centrales hydrauliques. Il est suffit d'un cours d'eau avec une chute d'au moins 5 mètres pour apporter une source d'énergie constante sans les inconvénients de la météo. Beaucoup de maisons autonomes équipées de ces micro-centrales se trouvent dans la situation enviable d'avoir un éxedent d'énergie. A Rotselaar (Belgique), on a construit une centrale de 50 kW qui produit assez d'électricité pour 200 ménages et on estime qu'il y aurait 1.300 autres sites possibles en Belgique.
LA BIOMASSE La biomasse est une source importante d'énergie, surtout dans les pays en développement. Malheureusement, l'utilisation du bois ne peut être considéré comme écologique que s'il est replanté de façon durable. A part le bois, on peut utiliser la paille, la canne a sucre, le colza,le peuplier, et d'autres plantes au cycle de croissance rapide ainsi que les déchets d'élevage. On utilise des technologies de pointe en Suede pour produire de la chaleur (9 MW) et de l'électricité (6 MW) dans la centrale de Varnamo. Aux Etats-Unis, on produit 6.000 MW d'électricité a partir de résidus agricoles et industriels qui vont alimenter les réseaux publics d'électricité. En Italie, a Livourne, on a démarré une usine de bio-diesel a partir de soja, de colza et de tournesol pour être commercialise dans toute l'Europe.
Et enfin, pour compléter le tableau, n'oublions pas LA GEOTHERMIE et L'ENERGIE MAREMOTRICE.
L'HYDROGENE L'avenir des énergies renouvelables sera bien différent lorsqu'on trouvera un moyen efficace de stocker l'énergie. En réalité, ce moyen existe aujourd'hui, et un grand nombre de cherchers travaillent pour résoudre les problèmes existants lies au stockage et au transport. Il s'agit du combustible le plus propre imaginable (a condition d'être produit grave; partir d'énergies propres) Lors de la combustion d'hydrogéne, la seule émission est l'eau! La production d'hydrogéne est la simplicité même. En "stimulant" de l'eau avec de l'électricité, on obtient de l'oxygéne et de l'hydrogéne, dans un processus appelé"l'hydrolyse." On peut utiliser l'hydrogéne de deux facons: 1. On peut le brûler directement comme combustible pour faire de la chaleur, de l'électricité,ou dans un véhicule avec un moteur a combustion interne adapte OU 2. On peut en faire des "piles a combustible" (par exemple dans des véhicules électriques.) Plus cher, mais sans les inconvénients de stockage de l'hydrogéne liquide. Il existe des centres de production d'hydrogéne a partir d'électricité photovoltaique en Allemagne et en Arabie Seoudite. On parle d'un projet entre l'Europe et le Canada pour faire de l'hydrogéne avec le potentiel énorme de l'hydro-électricitée pour le transporter en bateau vers Hambourg pour être utilisé en suite dans les centrales européennes. L'exportation d'hydrogéne produit a partir d'éoliennes et du PV représente un potentiel fantastique pour l'Afrique, l'Asie, le Groenland et l'Amérique Latine. L'hydrogéne peut servir à réduire la différence entre la disponibilité naturelle d'énergie et nos besoins!
QUID DE NOTRE AVENIR? Allons nous rester les bras croises en attendant que la technique progresse ou allons-nous tout de suite passer a l'action, prenant conscience qu'il n'y a pas de temps a perdre? Les responsables des compagnies d'électricité vont-ils continuer a freiner des quatre fers ou vont-ils devenir des acteurs actifs sur la scène des énergies renouvelables et favoriser leur développement? Allons-nous oeuvrer pour réorganiser nos systèmes politiques et économiques afin de favoriser les activités bénéfiques pour la santé et l'environnement?
Ðåôåðàò íà òåìó: Les fetes en France
ÌÎÑÊÎÂÑÊÈÉ ÏÅÄÀÃÎÃÈ×ÅÑÊÈÉ ÃÎÑÓÄÀÐÑÒÂÅÍÍÛÉ ÓÍÈÂÅÐÑÈÒÅÒ
Les fétes en France
Äîêëàä ïî ñòðàíîâåäåíèþ Ñòóäåíòêè ðîìàíî-ãåðìàíñêîãî îòäåëåíèÿ Ñòàðûãèíîé Ìàðèè, ãð. 305
Ìîñêâà, 2003 ãîä
Noël Noël
Le mot Noël a une origine mystérieuse : peut être vient-il du latin natalis dies, «jour de naissance»; il peut aussi venir de novella, qui désigne, au Moyen Age, un cri de joie pour annoncer la naissance d’un homme important, ou de deux mots gaulois, noio (nouveau) et hel (soleil), rappelant qu’autrefois, la nouvelle année commençait au solstice d’hiver, qui avait une grande importance aux yeux des Celtes. C’était en outre le moment de l’année où le monde des vivants et celui des morts communiquaient entre eux. La fête de la Nativité du Christ fut instituée par l’Eglise au IV siècle pour rivaliser et remplacer une fête païenne célébrant à la même date le dieu solaire Mithra. Pour imposer Noël, les Pères de l’Eglise furent amenés à reconnaître le 25 décembre – parmi d’autres dates, le 1-er ou le 6 janvier, le 25 mars ou encore le 20 mai – comme celle de la Nativité, parce que dans la Bible il n’est pas précisé à quel moment de l’année est né Jésus. Noël est aussi la fête de la sainte Famille de Joseph, Marie et Jésus, mais aussi de toutes les familles, fête de la vie qui vient de Dieu et le rejoint.
La tradition de la crèche
Au moment de Noël, dans chaque église et dans chaque famille qui fête la naissance de Jésus, une crèche (qui fait partie des décorations) est installée. La crèche, c’est à la fois la grotte et la mangeoire où naquit Jésus. Pour célébrer l’anniversaire de la naissance du Christ, on représente une scène avec l’étable où se tiennent la Vierge Marie, Saint Joseph et le petit Jésus, puis l’âne et le b?uf ; la crèche est faite. La première crèche est celle de Bethléem. Au Moyen Age on multiplie la construction des crèches dans l’églises. Les chrétiens viennent adorer l’enfant Jésus, représenté par une statue en bois. En 1223, à Greccio, en Italie, François d’Assise installe le soir de Noël une mangeoire emplie de paille et y amène un âne et un b?uf. Cette première crèche vivante sera imitée dans toute la chrétienté.
L’arbre de Noël
Les Romains, encore eux, ornaient déjà leurs maisons de branches de laurier, qui symbolisaient la vie et l’immortalité, à l’occasion de grandes fêtes en honneur de Saturne, le dieu des semailles et de l’agriculture (du 17 au 24 décembre). Les premières descriptions de l’arbre de Noël d’aujourd’hui apparaissent en Alsace dans le courant du XV siècle. On dressait un beau sapin sur la place de l’hôtel de ville. La veille de Noël, des spectacles, représentants la grande histoire de Dieu, de la Création du monde, de la naissance de Jésus, se déroulaient devant les églises : on dansait autour de l’arbre de Paradis, représenté par un sapin décoré de pommes. A partir de l’Alsace, la coutume du sapin s’est répandue ensuite rapidement grâce aux commerçants qui allaient de ville en ville. Sous la surveillance d’un garde, on coupait le sapin dans la forêt. A l’origine, le sapin était suspendu au plafond, mais ensuite, on a pris l’habitude de placer le sapin dans un bac remplit de sable. Les premiers sapin étaient décorés avec des fruits, puis on y a ajouté des bonbons, des gâteaux, des guirlandes et des boules. Autrefois, selon la tradition, on mettait douze bougies dans le sapin. Elles représentaient les douze mois de l’année. On saupoudrait le sapin de farine pour imiter la neige. Aussi il faut noter, que le premier arbre de Noël officiel n’est apparu à Paris qu’en 1837. Il a été dressé aux Tuileries par la belle-fille de Louis-Philippe, la princesse Hélène de Mecklembourg. Après la guerre de 1870, la coutume s’est répandue dans la bourgeoisie française.
La veillée de Noël
Autrefois toute la famille, parents, grands-parents et enfants, se réunissaient devant la cheminée. C’était la veillée de Noël. Les enfants chantaient des refrains de Noël et écoutaient des histoires racontées par les grands-parents, tandis qu’une bûche brûlait dans la cheminée. De nos jours la bûche de Noël est devenue une pâtisserie traditionnelle, succulent gâteau roulé, glacé de crème au café ou au chocolat et décoré de feuilles de houx et de roses en sucre. Autrefois s’était un très gros tronc d’arbre que l’on brûlait dans la cheminée. La bûche était choisie dans un bois très dur pour qu’elle brûle longtemps. La bûche était décorée de feuillage (le houx, le gui, le lierre, le romarin), avant d’être transportée vers la maison. La bûche posée dans la cheminée était alors allumée par le plus jeune et le plus âgé de la famille. Le chef de la famille bénissait la bûche avec de l’huile ou de l’eau-de-vie.
La messe de nuit
La naissance de Jésus est célébrée dans les églises lors de la messe de minuit, où on écoute les cantiques, la musique des orgues et les prières. Messe est une «eucharistie», ce mot signifie action de grâce, dire merci. A la messe, l’Eglise remercie Dieu pour le don merveilleux qu’il nous a fait, en nous envoyant son Fils Jésus sur la terre, pour notre salut. Chaque messe est un grand mystère auquel adhèrent les fidèles en proclamant leur foi. Après la messe on rentre chez soi pour faire le réveillon.
La table de Noël
Autrefois, la table de Noël était recouverte de trois nappes blanches de taille différentes pour symboliser Jésus, Marie et Joseph. La table était et doit être une fête pour les yeux. En France, qu’on soit croyant ou non, traditionnellement, le 24 décembre au soir, on prépare un repas spécial, selon ses moyens et son goût. Ce grand repas solennel, réveillon, commence après la messe de minuit pour les catholiques ; et avant pour les autres, suivant les traditions. En France chaque famille essaie de mettre sur table les plats de Noël traditionnels. Le repas est constitué d’huîtres, fois gras, saumon, boudin blanc, dinde farcie et bûche de Noël. Les plats sont accompagnés de bon vin et de champagne. Certaines familles consomment la dinde au déjeune du 25 décembre.
L’ambiance de Noël
Les villes et les villages de France prennent un air de fête plusieurs jours avant Noël. On décore la façade des mairies avec des guirlandes. Sur les grandes places, on dresse un immense sapin naturel qu’on installe souvent avec une grue. Dans les rues principales, les arbres sont recouverts d’un habit de lumière. Grâce aux millions de petites lampes électriques, les longues nuits d’hiver passent moins tristes. Dans de nombreuses villes se déroulent les marchés de Noël. On peut y acheter tout ce qu’il faut pour décorer la maison et le sapin. La visite du marché de Noël est une vraie fête. On peut déguster de délicieuses sucreries et pâtisseries. Une troupe de Pères Noël annonce par les fanfares l’ouverture du marché. Les grands magasins font de très belles vitrines. Les enfants se font photographier en compagnie du Père Noël.
Le Père Noël
Le père Noël est sans doute le premier personnage de la fête. C’est lui, qui symboliquement, annonce la fête, c’est lui qui crée son ambiance joyeuse, c’est lui qui distribue les cadeaux aux enfants. Le 24 décembre, les rues de toutes les villes de France sont envahies par les enfants, souvent accompagnés de leurs grands-parents. Pendant ce temps-là, les parents décorent le sapin caché jusqu’à ce jour dans un grenier ou une cave. Avec le sapin viendra le Père Noël avec ses mystères, ses miracles, ses cadeaux. Le Père Noël ne connaît pas de frontières. En Angleterre il est Father Christmas, Santa Claus aux Etats-Unis, Babbo Natalle en Italie, Weihnachtsmann en Allemagne, Jul Tomte en Suède et Äåä Ìîðîç en Russie. Le père Noël aurait pour ancêtre Saint Nicolas. Au XVII siècle, chassé des églises et des écoles par le protestantisme, Saint Nicolas trouva refuge en Hollande. Lorsque les Hollandais s’installent aux Etats-Unis, Sinter Klass qui est le nom hollandais de Saint Nicolas, devint Santa Claus. Sous l’influence des Américains, ce personnage se transforma. A l’origine, il n’avait pas vraiment grand-chose à voir avec Noël et les cadeaux. Mais petit à petit, il prit l’apparence d’un gros bonhomme joufflu, vêtu de rouge, avec une longue barbe blanche, portant une hotte au dos, volant dans les airs à la tête d’un traîneau tiré par des rennes. En 1904, déjà fort populaire, le Père Noël fait une entrée dans la nouveau «Larousse illustré» avec cette légende : «Père Noël – personnage céleste qui, dans les croyances enfantines, est chargé de distribuer des jouets et friandises aux enfants sages pendant la nuit de Noël». Le bonhomme est affublé d’une longue barbe blanche et d’un manteau à capuchon, couvert de neige. Il porte au dos une hotte à cadeaux. On dit, selon une autre version, que le Père Noël serait originaire de la Laponie, une région située au nord de la Norvège, de la Suède et de la Finlande. C’est celui qui est le plus connu, à qui les enfants du monde entier écrivent des lettres avec leurs v?ux de cadeaux. Et c’est vrai, le Père Noël du Grand Nord reçoit 500 000 lettres par an. Noël est une fête de famille. C’est aussi une fête de l’enfance. Les petits enfants croient sincèrement que le Père Noël passe pendant la nuit par la cheminée et dépose les jouets que les enfants (sages !) découvriront, au matin du 25 décembre, à coté de leurs chaussures, au pied du sapin de Noël. Et la famille, joyeuse, se réunit encore autour d’un repas pour prolonger la merveilleuse fête de Noël.
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Jour de l’An Jour de l’An
Symbolisée par un cercle (le temps) ou une roue (les cycles), l’année, qui représente «la mesure d’un processus cyclique complet», est «un modèle réduit de cycle cosmique». Quel que soit le calendrier, le passage d’une année à l’autre a toujours revêtu une grande importance et s’est accompagné de rites propitiatoires et conjuratoires. Le nouvel an est en outre le jour férié le plus ancien. Lorsque le christianisme s’imposa, l’Eglise interdit aux chrétiens de fêter la nouvelle année, tenue pour païenne et impie, et, pour les en détourner, instaura la fête de la Circoncision du Christ (6 janvier). Les efforts de l’Eglise contre cette fête païenne semblent avoir porté leurs fruits : il fut une époque où le nouvel an n’était plus célébré et même lorsqu’il l’était, c’était à des dates différentes, non seulement dans les pays d’Europe mais même dans les provinces françaises. En 1564, un édit de Charles IX fixa le début de l’année au 1-er janvier. Cette date s’impose lentement dans toute l’Europe. Les Anglais ne l’adoptent qu’en 1752.
On célèbre le Jour de l’An en échangeant des v?ux, en offrant des cadeaux, en distribuant des étrennes. On place ainsi l’année qui commence sous le signe de la joie et de la générosité. Si le 31 décembre à minuit on n’a pas embrassé, sous le gui sa famille et ses amis on fait des visites pour leur présenter ses v?ux. Aux autres, on écrit des cartes ou des lettres. On offre des fleurs, des chocolats, du champagne à ses proches, des étrennes aux enfants, aux employés de maison et aux personnes dont on attend régulièrement quelques services. On a jusqu’au 15 janvier pour fêter le Nouvel An et exprimer ses v?ux.
Carte de v?ux
De la manière la plus officielle, on présente ses v?ux sur une carte de visite. Une coutume plus intime permet d’utiliser des cartes illustrées. Aux personnes les plus proches ou les plus susceptibles, on adresse une lettre. On a tout le mois de janvier pour exprimer ses v?ux, il est cependant incorrect de le faire trop tard. Mieux vaut avoir envoyé toutes ses cartes le 15 janvier. Un fait intéressant : la première carte pour cette occasion a été imprimée en 1843 ; elle a été dessinée par un Anglais, John Calcott Horsley.
Etrennes
Le mot «étrenne» vient du latin strena, qui désigne un don ou un présent de bon augure. Les étrennes s’offrent pour le 1-er janvier : - aux enfants d’abord, le plus souvent sous la forme d’une petite somme d’argent, jouets et cadeaux ayant déjà été distribués à Noël ; - à la famille et à quelques amis à qui l’on présente ses v?ux avec des fleurs, des confiseries ou du champagne ; - aux employés de maison que l’on gratifie d’un treizième moins de salaire ; - aux gardiens d’immeuble à qui l’on remet, sous enveloppe fermée, une somme approximativement égale au dixième du loyer payé mensuellement ou de la valeur locative, pour les copropriétaires ; - aux employés des Postes dont on évalue la gratification au volume du courrier quotidiennement distribué et au calendrier présenté ; - aux éboueurs enfin, en fonction des services rendus (mais cela n’est, en aucune manière, une obligation).
Visite de Jour de l’An
On n’effectue presque plus ce genre de visite sauf en province où la tradition en demeure. Elle se pratique dès la fin du mois de décembre et dans tout le courant du mois de janvier. Il convient encore de la faire aux membres de sa famille ou à ses amis plus âgés, ainsi qu’aux personnes envers qui on a des obligations et auxquelles on doit présenter ses v?ux. Elle dure de quinze à vingt minutes, plus longtemps si on le désire, mais pas moins.
Le gui porte-bonheur
Le gui est une plante parasite qui peut vivre quarante ans sur un arbre. En hiver, il reste vert, alors que l’arbre semble mort, sans feuilles. Pour les Gaulois, le gui du chêne était sacré. Au sixième jour de la Lune qui succède au solstice d’hiver, c’est-à-dire autour du 31 décembre, ils organisaient une grande fête du gui. Les druides le coupaient avec une serpe d’or en prononçant une formule incantatoire : «O ghel an heu !», que le blé lève ! Ils espéraient ainsi rendre la terre féconde. Cette expression s’est transformée au cours des ages pour devenir aujourd’hui «Au gui l’an neuf !». Embrasser une personne de sexe opposé sous le gui porte chance à l’un et à l’autre pour toute l’année à venir.
Croyances populaires
Comme ce que l’on fait au moment où les douzes coups de l’année sonnent se répétera tout au long de l’année, naguère peu de personnes se couchaient. Si, à chaque coup de minuit on avale douze grains de raisin, sans s’étrangler, les souhaits formulés ont toutes chances de se réaliser. Mais l’avenir s’assombrit pour celui qui n’est pas parvenu à absorber les grains ou qui les a recrachés. Il est bon de casser le verre dans lequel on a bu du champagne au moment du changement d’année : «On dit ainsi que l’on rompt avec l’ancien, que l’on est ouvert à la nouveauté, à la régénération». On recommande parfois d’ouvrir la porte quelques minutes avant minuit pour permettre à l’esprit de l’année passée de partir et de ne pas dire de mal des douze mois écoulés avant le changement d’année. En règle générale, pour que l’année soit bonne, la première personne que l’on voit doit être de sexe différent. Il faut toujours porter le 1-er janvier un vêtement neuf ou du moins un nouvel accessoire. Il faut savoir que ce que vous faites un 1-er janvier, en bien ou en mal, vous marquera pour toute l’année. Si l’on est actif ou de bonne humeur, on le restera mais si l’on pleure ce jour-là, on le fera également jusqu’au nouvel an suivant. Se lever de bon matin ce jour attire la prospérité ; casser un verre au réveil, sans le vouloir, ou renverser sa boisson sur la nappe au cours du repas, promet également une bonne année. Balayer le jour de l’an porte malheur car cela équivaut à «balayer sa chance». Il ne faut rien jeter, même de l’eau sale. Faire la lessive entraîne la mort d’un membre de la famille avant la fin de l’année ou celle de la personne à qui appartiennent les vêtements. Une tradition générale veut que les douze premiers jours de l’année indiquent le temps qu’il fera chaque mois (si le 2 janvier est beau, février sera beau, si le 3 est pluvieux, mars sera pluvieux, etc.).
Epiphanie
L’Epiphanie, du mot grec epiphaneia, « apparition », qui célébrait à l’origine la Nativité, honorait au XV siècle le souvenir du baptême du Christ mais aussi son premier miracle (eau changée en vin aux noces de Cana), et enfin l’adoration des Mages. C’est cette dernière commémoration qui perdure aujourd’hui. L’Epiphanie fut longtemps fêtée le 6 janvier et tombait au lendemain de la période passant pour magique des douze jours après Noël. Elle fut considérée longtemps comme la date du solstice d’hiver et donnait lieu à d’importantes célébrations religieuses. La fête des rois correspond par ailleurs au début du carnaval. La tradition de la fève des rois pourrait etre d’origine païenne. Certains y voient une transposition des Saturnales romaines, fêtes en l’honneur de Saturne qui donnaient lieu ç des réjouissances et des banquets, au cours desquels on tirait au sort un roi avec de vraies fèves : tous, maîtres et esclaves, riches et pauvres, devaient lui obéir. Malgré les efforts de l’Eglise pour faire disparaître toute trace de paganisme, la coutume des rois subsista chez les chrétiens. Selon la tradition, c’est le plus jeune garçon de l’assistance qui monte sur la table, ou plus généralement se cache dessous. Le « président » des convives (presque toujours la personne la plus âgée) coupe chaque part du gâteau ou galette et demande à l’enfant de désigner celui à qui elle doit revenir. La première tranche, qui est « pour le bon Dieu », est toujours mise de coté pour etre donnée au pauvre qui se présenterait. On prétendait que ne pas donner l’aumône aux pauvres qui mendiaient le soir ou le lendemain des rois portait préjudice aux récoltes. Heureux celui qui obtient la fève. Dès le XIII siècle au moins, elle avait la réputation de porter bonheur et d’attirer les faveurs du roi ou des dignitaires de la Cour. La conserver dans sa poche protège toute l’année. Les enfants qui ne participaient pas au tirage des Rois étaient menacés d’etre tourmentés et jetés à terre par le diable. Dans de nombreuses régions, un morceau du gâteau des Rois protégeait du tonnerre. L’Epiphanie est une date propice à de nombreuses pratiques magiques : une jeune fille qui veut voir son futur mari en rêve doit, à minuit pile, mettre sous son traversin un miroir sur lequel elle a placé, en forme de croix, une paire de bas de soie noire, et un papier comportant le jour et l’heure de sa naissance (à écrire avec une plume attachée au quatrième doigt de la main gauche). Elle se déshabille alors, pose un pied sur le bord du lit, lequel doit etre en bois, et dit : Je inets le pieds sur l’anti-bois ; Je me couche au nom des trois Rois, Je prie Gaspard, Melchior et Balthazar De me faire voir En mon dormant Le mari que je dois avoir En mon vivant. Si elle a pris le soin de se coucher sur le coté gauche, elle reverra de celui qui lui est destiné. Dans toute l’Europe, les morts reviennent sur terre pendant la nuit des Rois, et c’est pour éloigner les fantômes qu’on recommande de faire du vacarme la veille de l’Epiphanie. Chandeleur
La fête de la Présentation de Jésus-Christ au Temple et de la Purification de la Vierge Marie a pris le nom de Chandeleur (du latin candelarum, de festa candelarum ou « fête des chandelles ») car ce jour-là, durant l’office, les fidèles tiennent des cierges à la main. Ce rite a remplacé une coutume païenne : au mois de février, à l’occasion des fêtes annuelles en l’honneur des morts. Ce jour était aux yeux des Romains impropre au mariage. On retrouve cet élément dans les croyances modernes au sujet de la Chandeleur. Les cierges bénis à la Chandeleur, autrefois précieusement conservés ou accrochés derrière la porte de la maison, étaient pour leurs vertus protectrices (contre les maladies ou les douleurs, la tempête, l’orage, les mauvais esprits, les sorcières, etc.). Une fois qu’on avait fait bénir le sien à la messe, on l’allumait et on le rapportait chez soi, en prenant garde à ce qu’il ne s’éteignit pas : c’était un heureux présage, alors qu’en cas inverse la personne qui le tenait mourait dans l’année. La Chandeleur est en outre caractérisée par le rite des crêpes. Il y a une hypothèse que la Chandeleur est marqué par la nouvelle lune : c’est la nuit noire, le ciel reste obscur. Temps d’angoisse donc, qu’il convient de tromper par le rire magique, mais aussi par des rites, comme celui de la crêpe que l’on fait sauter dans la pole ou place au-dessus d’une armoire, et dont on peut se demander si elle n’est pas un substitut de l’astre nocturne. Etant consacrée à la Vierge, la fête de la Chandeleur est censée etre propice à l’amour : elle favorise les opérations destinées à rêver de son futur époux. En Franche-Comté par exemple, les jeunes gens faisaient une neuvaine à la chapelle de Marie : tous les jours jusqu’à la veille du 2 février, ils assistaient à la première messe et à la prière du soir, puis, dans leurs chambres, dressaient une table avec deux couverts, sans couteaux toutefois, avec le linge le plus blanc, le plus fin et la plus belle vaisselle. Deux morceaux de pain bénit étaient placés près de chaque assiette, un peu de vin versé dans chaque verre, et deux brins d’un arbuste au feuillage vert et deux branches de buis bénit disposés en croix ornaient le milieu de la table. Alors on ouvrait la porte au large pour le convive attendu, puis on s’asseyait à table en adressant une prière à la Sainte- Vierge. Après avoir mangé un morceau du pain bénit et bu le vin versé. On se couchait. La jeune fille devait rêver de celui qui lui était destiné et le jeune homme de sa future compagne. Celles qui voyaient des processions de nonnes entraient au couvent ; celles qui devaient mourir jeunes assistaient à leur propre enterrement. Si le soleil brille le 2 février, il se cachera encore longtemps après cette date et l’hiver se prolongera six semaines ou quarante jours. A l’inverse, la pluie de la Chandeleur marque la fin de la mauvaise saison, d’où le dicton : Si à la Chandeleur le temps est sec et beau, La moitié de l’hiver est encore sur l’eau ; Si à la Chandeleur le temps est arrosé, A la Noël, l’hiver est presque passé. S’il pleut ce jour-là, on promet également beaucoup d’?ufs, de lait, de cire et de miel. Mardis Gras
Le carnaval, qui débute à l’Epiphanie et s’achève au carême, est une période réservée aux divertissements et pendant laquelle la consommation de viande est permise. Dans le folklore, il s’identifie généralement au mardis gras, appelé fréquemment « jours du carnaval », car ce sont les dernières réjouissances et festivités avant le jeûne. Les défilés de personnes déguisées ou masquées caractérisent le carnaval. Ces mascarades ne sont pas sans rappeler celles des Anciens, à l’occasion de certaines fêtes. Dans quelques régions, on déconseillait de porter un masque pendant le carnaval parce que le diable a souvent enlevé des jeunes gens qui s’étaient déguisés. Autrefois, les jeunes gens n’en portaient pas moins « des masques grotesques figurant souvent des têtes de mort. C’est que les morts avaient été associés aux veillées durant tout l’hiver. Des morts dont on se sentait solidaires et qu’on avait apprivoisés. Telle est l’origine du carnaval : son roi est le bonhomme Hiver que l’on brûlera en ce jour de la fin de l’hiver. Commence alors un temps de purification et de préparation au printemps : le carême ». Outre les déguisements et les processions, le carnaval est un jour de liesse : le rire est non seulement autorisé mais largement conseillé car il a une fonction d’exorcisme (il conjure démons, sorciers et fantômes). Ainsi, le carnaval apparaît-il comme symbole de la régénération de l’homme et de la nature, du triomphe sur la mort et les maladies, à la veille du renouveau printanier. Le jet des confettis (qui se sont substitués aux ?ufs crus) lors du carnaval de Nice avait l’origine valeur de purification. Danser le jour du mardis gras assure la prospérité du chanvre, des raves et des navets. La tradition consistant à manger des crêpes à mardis gras, ou à un jour gras (dimanche, lundi, mardis gras), qui, pour certains, est une survivance des festins que l’on faisait autrefois (c’est-à-dire à l’époque où la jeûne du carême était respecté), porte bonheur et attire l’argent. Les os restant du repas de la fête du mardis gras avaient (le pouvoir d’empêcher les renards de dévorer les poules. Il suffisait de faire plusieurs fois le tour du poulailler avec ses os et de les semer au troisième ou quatrième tour. Pour l’efficacité de l’opération, il ne fallait être vu de personne. On aura de nombreux ?ufs si, le mardi gras, on donne à manger aux poules dans un cercle (de tonneau par exemple). La semaine précédant mardi gras, faire la lessive entraine une mort. Pâques
Pâques, qui commémore la résurrection du Christ, est la fête la plus ancienne et la plus importante chez les chrétiens. Le concile de Nicée (325) l’a fixée au premier dimanche suivant la pleine lune après l’équinoxe du printemps (21 mars). Le rite pascal a des antécédents païens : c’est Eastre, la déesse du printemps et de la Renaissance de la nature des Saxons, qui a donné le mot Easter (Pâques en anglais). Cette déesse, dont la fête coïncidait avec l’époque de la célébration des Pâques chrétiennes, avait le lièvre pour attribut, d’où la tradition du lièvre ou du lapin de Pâques qui apporte aux enfants les ?ufs. Sous l’impulsion des premiers missionnaires qui tentaient de convertir les Germains installés au nord de Rome, Pâques, au IIe siècle, prit la place de la fête d’Eastre. Les feux de Pâques, allumés dans certains régions montagneuses d’Allemagne, autour desquels on se rassemblait pour chanter, peuvent également passer pour une survivance de rituels païens saluant l’équinoxe du printemps et honorant le soleil : « Les feux de Pâques symbolisent le triomphe de la lumière sur les ténèbres. Les anciens Germains les allumaient en l’honneur de Thor, qui leur ramenait le printemps ; quand ils étaient éteints, leurs prêtres en recueillaient les cendres et les répandaient sur les champs afin de les rendre fertiles ». Ce jour saint donne lieu à des prodiges : selon une tradition commune à la plupart des pays d’Europe, le Soleil, à son lever, danse,fait des bonds, pour saluer la résurrection du Christ. Les ?ufs de Pâques, distribués traditionnellement aux enfants, passaient, aux yeux de ces derniers, pour avoir été rapportés par les cloches le samedi saint, de Rome où ils avaient reçu la bénédiction du pape. On les faisait d’ailleurs souvent bénir par le curé, à l’issue de la messe. Le fait que Pâques soit la fête des ?ufs doit sans doute son origine au carême, période pendant laquelle l’Eglise, dès le Ive siècle, interdisait de manger des ?ufs, ce qui était autrefois scrupuleusement observé. Comme on ne pouvait empêcher les poules de pondre, on se trouvait avec une abondance d’?ufs à Pâques et il fallait les cuire pour ne pas les perdre. La distribution des ?ufs aux enfants est toutefois relativement récente en France : pour certains, la coutume serait née en Alsace vers la fin du XVe siècle d’où elle se serait répandue dans toute l’Europe. Depuis un siècle environ les ?ufs en chocolat sont apparus. L’?uf, d’où est né le monde, selon de nombreuses civilisations, est un symbole de renaissance périodique de la nature, ou en résumé de résurrection. De plus, selon la légende, Simon de Cyrène qui avait aidé le Christ à porter sa croix sur le chemin du Calvaire, était un marchand d’?ufs. Le fait de teindre les ?ufs (ou de les peindre) ne répondait pas à un seul souci esthétique en s’appuyant sur le fait que la couleur rouge, en général utilisée jadis pour les ?ufs de Pâques, était apotropaïque en Europe (à l’image du bleu en Orient). Les ?ufs de couleur rouge étaient considérés également comme un hommage au sang versé par le Christ. Manger ces ?ufs le jour de Pâques, ce qu’on était supposé faire avant toute nourriture, passait pour sanctifier le corps : ils devaient donner la santé et promettaient une année heureuse. Offrir des ?ufs de Pâques, surtout ceux de couleur rouge, et notamment aux enfants leur porte bonheur. Boire à Pâques un seau d’eau bénite du jeudi saint mettait à l’abri des morsures de serpent. Selon une croyance du Moyen Age, jeûner au pain et à l’eau préservait de la fièvre et des maux de dents. Le jour de la Résurrection est bénéfique pour une naissance. Dans de nombreuses régions de l’Europe, porter un vêtement neuf le dimanche de Pâques porte chance et met à l’abri pour un an des fientes d’oiseaux. Pour comprendre cette superstition, il faut se rappeler qu’autrefois, pendant le carême, on ne se lavait pas mais on s’aspergeait de cendres en signe de pénitence. A Pâques, on pouvait enfin changer ses vêtements. A cette occasion, arborer de nouveaux effets symbolisait la joie de la Résurrection et associait au renouveau. 1er mai. Fête de travail
Le mois de mais, dont le nom proviendrait de Maïa, déesse de la Terre et de la Fécondité représente le printemps par excellence et le renouveau. Le premier jour de mai, les jeunes Romains plantait des arbres verts ornés de fleurs en l’honneur de cette déesse pour qu’elle garantit une bonne moisson. Plus tard dans certaines régions françaises (Yonne, Cote-d’Or, Morvan, Nièvre, Creuse, Sologne, Touraine), on attribuait au petit arbre ou à la branche plantée dans le fumier dans la nuit du 1er mai la vertu d’éloigner les serpents des maisons. En Provence, des petites filles habillées de blanc, portant une couronne et des guirlandes de roses ; étaient installées ce jour là sur une estrade élevée dans la rue. En Flandre française, on sonnait les cloches à partir de minuit le dernier jour d’avril pour éloigner les sorciers. Le mois de mais, qui apparaît comme la fête de l’amour, n’est toutefois favorable pour se marier, cette croyance existait au temps des Romains et sans doute également chez les Gallo-Romains. Cet interdit se trouva d’ailleurs en quelque sorte justifiée lorsque au 18e siècle, l’Eglise décréta que lai serait le mois de la Vierge. En Franche-Comté, en Provence et en Languedoc, on l’explique par le fait que c’est le mois où les ânes sont amoureux. Cette superstition était très forte dans le sud de la France. 50% environ de la population, 60 à 70% pour le Vaucluse, la respectaient. Au début du 19e siècle, les grands pays occidentaux, comme la France, l’Angleterre, les pays germaniques ou flamands, mais aussi les touts nouveaux Etats-Unis d’Amérique, s’industrialisent très vite. On construit de gigantesques usines. Les conditions de travails des ouvriers sont déplorables : hommes, femmes et même enfants travaillent douze à quinze heures par jour, sept jours sur sept, durant toute l’année. Les vacances n’existent pas, les jours fériés sont très peu nombreux, limités aux grandes fêtes religieuses. En 1841, bonne nouvelle : les enfants de moins de 13 ans n'ont plus le droit de travailler. Avant, cette interdiction ne concernait que les enfants de moins de 8 ans. A peine sortis du berceau, les enfants étaient jetés dans le monde du travail, au mépris de leur santé et de leur éducation. Il est vrai que l’école n’était pas encore obligatoire. Autre petite révolution : en 1864, la grève n’est plus considérée comme un délit. Mais elle reste sévèrement réglementée. En 1886, les organisations ouvrières choisissent ce jour pour organiser une grève. Elles réclament huit heures de travaille par jour, pas plus. A Chicago, cette grève se termine dans un bain de sang, qui provoque la mort de trois ouvriers. Le lendemain, une bombe explose et tue deux policiers. Un terrible massacre s’ensuit. Trois ans plus tard, en 1889, le Congrès international, socialiste choisit le 1er mai comme journée internationale de revendication. Depuis, ce jour est marqué par des grèves et des manifestations, parfois sévèrement réprimées. Le symbole arboré par les ouvriers qui manifestent en défilant est un triangle rouge. Il symbolise la séparation de la journée en trois parties égales : travail, sommeil, loisir. C’est seulement depuis 1906 que le dimanche, on se repose. Avant, on travaillait 7 jours sur 7, plus de 8 heures par jour, et même le 1er mai. En 1941, en France, le maréchal Philippe Pétain est au pouvoir. Le 1er mai correspond à la Saint-Philippe (aujourd’hui, cette fête a lieu le 3 mai). Le Maréchal saute sur l’occasion et transforme le sens de la journée : le 1er mai n’est plus l’occasion de revendications sociales mais un jour qui exalte la valeur du travail. Il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que les choses changent. En 1947, le 1er mai devient une fête légale, chomée et payée. Fête du travail ou pas, le 1er mai est surtout connu pour son maguet. On raconte que le roi Charles IX offrit, le 1er mai 1561, quelques brins de muguet aux dames de la cour. Depuis le 18e siècle, la coutume veut que le 1er mai on offre à celles et ceux que l’on aime un brin de muguet comme porte-bonheur. Après la Seconde Guerre mondiale, à l’initiation de journal communiste L’Humanité , les militants travailleurs se mirent à vendre au bord des routes des brins de muguet. Aujourd’hui, un décret autorise toute personne à vendre du muguet sur la voie publique mais seulement le 1er mai. Aujourd’hui, ce jour est célébré dans la plupart des pays industrialisés, sauf aux Etats-Unis, ou la fête du travail est célébrée le premier lundi de septembre. Ce qui permet aux travailleurs de bénéficier tous les ans d’un long week-end de repos. Le 8 mai. Fête de la victoire
Le 8 mai 1945, l’Europe n’est plus qu’un vaste champ de ruines. Adolf Hitler, le chef du parti nazi, à la tête de l’Allemagne, s’est suicidé le 30 avril. La reddition est proche. Le 7 mai, le général américain Eisenhower reçoit la capitulation du général allemand Jodl, dans un lycée de Reims. Le lendemain, les armes se taisent, et la victoire des Alliés sur le régime nazi est signé dans un bunker de Berlin en ruine. La Seconde Guerre mondiale est terminée en Europe. Elle se solde par un bilan terrifiant : 55 millions de morts, 38 millions de blessés. Depuis 1953, en France, on commémore le 8 mai et la fin du régime nazi. Cette journée, comme le 11 novembre, est marquée par un dépôt de gerbes devant les monuments aux morts de toutes les communes du pays. L’Ascension
L’Ascension, parfois appelée « petites Pâques », célèbre, quarante jours après Pâques, la dernière apparition du Christ à ses disciples, puis sa montée miraculeux au ciel, auprès de son Père (en latin, ascendere veut dire monter). Ce jour saint peut donner lieu à des prodiges : certains ont vu, dit-on, des processions dans le ciel et entendu les anges chanter, d’autres ont aperçu la forme d’un mouton dans les nuages (rappel de l’agneau de Dieu). Ce jour-là, on doit s’abstenir de travailler car cela porte malheur et favorise les accidents (Outre-Manche) ou attire la foudre, si on veut conserver une bonne santé, il ne faut pas manger de légumes (Ardennes), ni de groseilles car ce fruit abrite le diable. Le nombre 40 n’est pas le fruit du hasard. Dans la Bible, on le rencontre souvent (dans deux évangiles, ceux de Marc (16, 19) et Luc (24, 50-53) et dans les Actes des Apôtres (1, 9-11)). Il symbolise l’attente et l’épreuve. 40, c’est le nombre de jours que Noé devra attendre dans son arche, avec tous les animaux du monde, avant de trouver une terre ferme pour accoster. 40, c’est le nombre des années que le peuple des Hébreux, en route vers la Terre promise, passe dans le désert du Sinaï. 40, c’est le nombre des années du règne de David, mille ans avant la naissance du Christ. 40, c’est encore le nombre de jours et de nuits qu’il faut au prophète Elie pour traverser le désert vers la montagne de Dieu. 40, c’est le nombre de jours que Jésus passe au désert à jeûner. Pour l’ensemble des Français, l’Ascension ne donne pas lieu à de grandes manifestations. Elle est cependant appréciée puisqu’elle est fériée, toujours un jeudi, et souvent assortie d’un pont. La Pentecôte
Dix jours après l’Ascension a lieu la grande fête de Pentecôte, soit cinquante jours après Pâques. D’ailleurs, le mot Pentecôte vient du grec et signifie « cinquante jours ». Le jour de Pentecôte, les chrétiens commémorent un événement survenu chez les disciples. Cinquante jours après la résurrection de Jésus, les disciples se réunissent dans une salle pour prier. Soudain, un grand vent se lève, balaie tout sur son passage et force les portes et les fenêtres closes. Terrifiés, les disciples voient tomber sur chacun d’eux des langues de feu. Ils sortent alors dans les rues de Jérusalem, et se rendent compte qu’ils savent parler une multitude de langues. Ils annoncent à tous que le Christ est ressuscité, et de nombreuses personnes se convertissent. On disait que la fête de la Pentecôte donnait de grandes vertus à l’eau bénite ce jour-là qui était répandue aux quatre coins des maisons pour éloigner la foudre. Le beurre baratté à la Pentecôte, qui se conserve presque une année, passait pour avoir des propriétés curatives. En Bretagne on dit que cette époque qu’on appelle « semaine blanche » (la semaine qui commence à la Pentecôte et qui finit à la Trinité) a une grande influence sur la nature. Aussi on dit qu’il faut laisser la terre se reposer et s’abstenir de coudre et de voyager. Si le vent souffle la veille de la fête, il soufflera dans la même direction pendant six semaines, s’il pleut le samedi de la Pentecôte, cela continuera pendant sept semaines. On dit aussi : Pentecôte humide, Noël splendide. Le 14 juillet
En France, le 14 juillet commémore la prise de la Bastille, qui eut lieu le 14 juillet 1789. Cet événement historique marque le début de la Révolution française. La Bastille, située à l’est de Paris, fut construite sous Charles V. On y enfermait les personnes qui s’opposaient à la politique du roi. La prise et la destruction de la Bastille par les révolutionnaires sont le symbole de la liberté. En avril 1792, un officier français en poste à Strasbourg, Claude- Joseph Rouget de Liste, compose un « Chant de guerre pour l’armée du Rhin ». Quelques mois plus tard, des Révolutionnaires de Marseille qui participent à l’insurrection du Palais des Tuileries, à Paris, reprennent ce chant. Le succès est tel que la « Marseillaise » est déclarée chant national le 14 juillet 1795. Elle accompagne aujourd’hui la plupart des manifestations officielles. Le 14 juillet 1790, on rappela cet événement en organisant une immense « Fête de la Fédération ». en 1880, le président de la République le déclare fête nationale. C’est la fin de la Première Guerre mondiale que le 14 juillet devient une fête patriotique et militaire. Les défilés militaire sont l’occasion pour un pays de montrer sa puissance militaire. Il est loin, le temps où l’on faisait la guerre à cheval. Aujourd’hui, on regarde, fasciné par d’impressionnantes armes sophistiquées, comme les engins nucléaires, ces missiles électroniques, qui descendent sous bonne escorte l’avenue des Champs-Elysées. Bien plus gai que les chars et les cannons, le feu d’artifice illumine la nuit d’été. Les feux du 14 juillet sont célèbres. Cette technique, appelée aussi pyrotechnie, remonte au 16e siècle. L’Assomption
Le nom de cette fête provient du verbe latin adsumere qui veut dire « tirer en soi ». Les chrétiens rappellent en ce jour que la Vierge Marie, la mère de Jésus le Christ, a terminé sa vie terrestre et que Dieu l’a élevée auprès de lui dans le ciel ? Cette fête connut très tôt un immense succès. Dès le IV e, les chrétiens organisaient de grandes processions en l’honneur de la Mère de Dieu. En France, cette tradition date de 1638. Cette année-là, le roi Louis XIII fit le v?u de consacrer Le royaume à la Vierge Marie pour la remercier de lui avoir donné un enfant, alors que, marié depuis 23 ans à Anne d’Autriche, il n’avait pas pu avoir jusqu’alors de descendant. L’enfant n’était autre que le futur Roi- Soleil, Lois XIV. Le roi ordonna que l’on organisât obligatoirement, le 15 août, de solennelles processions à travers tout le pays. Aujourd’hui, dans les monastères et dans les grands lieux de pèlerinage dédiés à Marie, comme Lourdes, on organise encore des processions ce jour-là. Dans certaines régions montagneuses, le 15 août, on transporte des statues de la Vierge à travers les alpages pour les déposer dans une petite chapelle, souvent située au sommet d’une colline. Cette tradition est fréquemment liée à la transhumance. Et c’est le 15 août, au bord de la mer, notamment en Bretagne, que les bateaux de pêche mais aussi de plaisance sont bénis par un prêtre. La Toussaint
La Toussaint (fixée au 1er novembre vers l’an 800) qui fête tous les saints, est pratiquement confondue avec le jour des Morts (2 novembre), consacré aux défunts. A l’origine, la Toussaint n’était pas célébrée en novembre, mais en plein mois de juin. Au début du VII e siècle, le pape Boniface IV fixe cette fête au 13 mai. En 875, changement de saison : « Ce sera le 1er novembre. » décrète solennellement le pape Grégoire IV. Pour les chrétiens, la Toussaint est la fête de tous ceux qui ont témoigné de L’Evangile jusqu’à la mort. Au début, elle concernait surtout les martyrs. Puis quand les chrétiens ne furent plus persécutés, on honora la mémoire des personnes qui avaient mené une vie exemplaire. Aujourd’hui, l’Eglise a déclaré martyres et saintes plus de 40 000 personnes. Mais la Toussaint, c’est aussi la fête de tous ceux qui sont restés inconnus ainsi que la fête des chrétiens vivants, considérés comme des « saints » en devenir. En France, si la Toussaint est un jour férié, ce n’est pas en raison de son contenu religieux. En effet, ce jour a été choisi en 1886 par la République pour rendre un vibrant hommage aux morts pour la partie. En 998, saint Odilon, l’abbé de Cluny, la plus grande abbaye de toute la chrétienté, établit au 2 novembre une messe solennelle « pour tous les morts qui dorment en France ». Le jour des morts connaît un immense succès. Après avoir fêté tous les saints la veille, on fête tous les morts. Le 2 novembre, la foule envahit les cimetières. Les familles se recueillent sur les tombes d’un parent proche et y déposent des bouquets de chrysanthèmes.
Vocabulaire - solstice (m) – époque de l’année où le Soleil atteint sa plus forte déclination boréale ou australe, et qui correspond à une durée du jour maximale, ou minimale ; - rivaliser – chercher à égaler ou à surpasser qqn ; - chrétienté (f) – ensemble des pays ou des peuples chrétiens ; communauté universelle des chrétiens ; - laurier (m) – arbuste de la région méditerranéenne, à fleurs blanchâtres discrètes, dont les feuilles persistantes et coriaces sont utilisées comme condiment ; - semailles (f, pl) – ensemble de travaux agricoles comprenant les semis ; - bougie (f) – pièce d’allumage électrique d’un moteur à explosion ; - saupoudrer – poudrer de farine, de sucre, de sel ; - veillée (f) – temps qui s’écoule depuis le repas du soir jusqu’au coucher ; - succulent – qui a une saveur délicieuse ; - houx (m) – petit arbre des sous-bois, à feuilles luisantes, épineuses et persistantes, à baies rouges et dont l’écorce sert à fabriquer la glu ; - lierre (m) – plante ligneuse grimpante, à feuilles persistantes, à baies noires toxiques, qui se fixe au murs, aux arbres par des racines crampons ; - romarin (m) – arbuste aromatique du littoral méditerranéen, à feuilles persistantes et à fleurs bleus ; - cantique (m) – chant d’action de grâces ; chant religieux en langue vulgaire ; - orgue (f, pl) – instrument de musique à un ou plusieurs claviers, à vent et à tuyaux ; - eucharistie (f) – communion au pain et au vin consacrés ; - adhérer – s’affilier à qch ; - saumon (m) – poisson voisin de la truite, à chaire estimée d’une couleur rose-orangé, faisant l’objet d’un important élevage piscicole ; - consommer – manger ; - grue (f) – appareil de levage formé d’un bras orientable (flèche) monté sur un support de hauteur variable ; - ambiance (f) – atmosphère, climat d’un lieu ; gaieté ; - joufflu – qui a de grosses joues ; - hotte (f) – grand panier que l’on porte sur le dos à l’aide de bretelles et qui sert à transporter divers produits ; - traîneau (m) – véhicule muni de patins et que l’on fait glisser sur la glace, la neige ; - friandise (f) – préparation sucrée ou salée de petite dimension, d’un goût délicat ; - affubler – vêtir d’une manière bizarre, ridicule ; - propitiatoire – qui a pour but de rendre propice ; - conjuratoire – qui est destiné à conjurer le mauvais sort ; - impie- qui méprise la religion ; athée, incroyant ; - susceptible – qui se vexe, s’offense aisément ; - augure (m) – présage, signe qui semble annoncer l’avenir ; - confiserie (f) – ensemble des produits que fabrique et vend le confiseur ; sucreries ; - éboueur (m) – personne chargée du ramassage des ordures ménagères ; - incantatoire – propre à l’incantation ; qui constitue une incantation (formule magique) ; - fécond – qui produit beaucoup ; - s’étrangler – avaler de travers ; s’étouffer. Littérature : 1. I.F. Michin : « Noel en France », « NVI-Thésaurus », Moscou, 2003 2. Eloise Mozzani : « Le livre des superstitions. Mythes, croyances et légendes », « Editions Robert Laffont », Paris, 1995 3. Anne et Sylvain Gasser, Christophe Merlin : « Le grand livre des fetes », « Bayard Jeunesse », Paris, 2002 4. Alain Montandon : « D | |